Le droit international

La manière dont sont traités de nombreux événements mondiaux par les médias de masse peut se décliné ainsi : ( immédiateté et affectivité). C’est du journalisme dans la mesure où l’on parle des nouvelles du jour qui seront chassées par celles du lendemain. La guerre qui se déroule sur le sol Ukrainien n’échappe pas à ces travers.

Or les conflits entre pays ne naissent pas du jour au lendemain ils ont des racines dans l’histoire. Pour régler ces conflits l’humanité s’est dotée au cours de son histoire d’une jurisprudence dont est issue la charte des nations unis. De cette charte ce dégage 3 principes autodétermination des peuples, intégrité territoriale des état, non ingérence dans les affaires intérieures d’un pays.
https://www.un.org/fr/about-us/un-c...
Article 1
Allinéa 2
Développer entre les nations des relations amicales fondées sur le respect du principe de l’égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d’eux-mêmes, et prendre toutes autres mesures propres à consolider la paix du monde ;
Article 2
Allinéa 4
Les Membres de l’Organisation s’abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l’emploi de la force, soit contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout État, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies.

Les 2 principes (autodétermination des peuple, l’intégrité territoriale des États) sont difficilement conciliables. Ils ont depuis 1945 fait l’objet d’une application à géométrie variable. Nous sommes plus dans le droit de la force que dans la force du droit.
Pour avoir quelques exemples voir les liens suivants :
https://www.erudit.org/en/journals/...
https://www.agoravox.fr/actualites/...
https://www.les-crises.fr/ukraine-m...

Pour illustrer la difficulté à concilier l’ autodétermination des peuples avec l’intégrité territoriale des états examinons le cas de Mayotte :
Le 22 décembre 1974, la France organise aux Comores un référendum, précisant que « Les populations des Comores seront consultées » (le pluriel étant ici déterminant). Si le suffrage obtient dans son ensemble plus de 90 % pour l’indépendance du territoire, Mayotte se singularise en votant à 63,8 % pour le maintien des Comores au sein de la République française.
L’union des Comores revendique Mayotte et refuse cette séparation qui remettrait en cause l’intégrité territoriale de l’archipel.
Le 6 février 1976, la France oppose son droit de veto au Conseil de sécurité des Nations unies pour empêcher l’adoption d’un projet de résolution lui demandant d’engager des négociations avec le gouvernement comorien en vue de la rétrocession de Mayotte et de renoncer à la tenue d’un nouveau référendum.
Un second référendum a lieu le 8 février 1976 et confirme par un taux de 99,4 % (82,8 % des inscrits, 17 845 voix pour et 104 contre) le choix de la population de Mayotte de rester au sein de la République française.
Par le vote de la résolution no 31/4 du 21 octobre 1976, l’Assemblée générale des Nations unies, considérant ce référendum comme nul et non avenu, condamne la présence française à Mayotte121, une résolution dépourvue de force juridique (« non contraignante en matière de droit international »). L’Assemblée générale de l’ONU s’appuie sur la déclaration du 14 décembre 1960 « sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples colonisés », point no 6 sur la préservation de l’intégrité territoriale, qui rentre toutefois en contradiction avec le point no 2 sur le droit à l’autodétermination et le fait que les Comores n’ont jamais constitué un pays uni par le passé. Entre 1973 et 1994, pas moins de vingt résolutions, non contraignantes, traitant de l’« île comorienne de Mayotte » ont été adoptées par l’Assemblée générale des Nations unies, au titre de l’« autodétermination du peuple comorien dans son unité et son intégrité territoriale ». (source Wikipedia)

Nous constatons que la France a dû faire usage de son droit veto que lui confère son statut de membre permanent du conseil de sécurité pour interdire l’adoption de la résolution.
Pour autant aucune sanction ne fût prise contre la France .
Avant les années 1990 l’ONU a privilégié l’intégrité territoriale des États.
C’est la raison de la condamnation de la France.
Puis avec l’affaire du Kosovo il a semblé que se fusse l’autodétermination des peuples.

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